vendredi 19 juillet 2013

Les mois de juin et juillet marquent la période des pics de ponte pour les tortues olivâtres (Lepidochelys olivacea) en Guyane. C’est aussi une nouvelle opportunité pour les chercheurs du CNRS (IPHC) et l’association Kwata de collaborer. Cette coopération s’est traduite par le déploiement de huit émetteurs satellite sur des tortues olivâtres. Ce matériel doit permettre d’acquérir de nombreuses informations sur la biologie et l’écologie de l’espèce, et d’aider les initiatives de conservation.



Quatre des huit tortues parties équipées d'émetteurs satellite © R.Berzins ONCFS


La tortue olivâtre fait partie des trois espèces de tortues marines pondant chaque année en grand nombre sur les plages de Guyane et plus particulièrement sur l’Ile de Cayenne. Si la tortue luth bénéficie d’un effort de suivi et de protection depuis plus de trente ans, la tortue olivâtre n’a été plus spécifiquement étudiée que depuis 2005.

En 2008, un premier partenariat entre le CNRS et l’association Kwata avait permis la mise en place de douze balises sur cette espèce, au départ de l’Ile de Cayenne, permettant d’obtenir des premières informations sur le comportement (localisation, plongées,…) des tortues entre deux pontes et notamment avant les fameuses «arribadas». Les résultats de ce travail peuvent être consultés sur :
http://www.kwata.net/medias/images/upload/Olivatre_2011Journal_of_animal_ecology.pdf




Damien Chevallier du CNRS (IPHC) assisté par l’équipe Kwata, pose l’un des émetteurs satellite sur une olivâtre (Lepidochelys olivacea). ©A.Brissinger.


C’est au cours de la dernière semaine du mois de Juin 2013 que l’équipe du CNRS, habituellement basée sur les plages d’Awala-Yalimapo, est venue sur Rémire-Montjoly. Les objectifs de cette opération sont multiples et s’inscrivent dans le cadre du Plan National d’Action en faveur des tortues marines, coordonné par l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS). Dans un premier temps, il s’agit de compléter les données sur les comportements entre deux pontes. Dans un deuxième temps, ces balises, programmées pour une dizaine de mois d’enregistrement, devraient permettre d’obtenir des premières données sur les déplacements et le comportement de plongée au cours de la migration post-ponte. Enfin, les localisations très précises acquises grâce à un couplage d’enregistreurs GPS et de transmission Argos permettront d’identifier les zones d’interactions avec les pêcheries et de mieux quantifier l’ampleur de cette menace.



Position des tortues le 9 juillet 2013. ©D. Chevallier/CNRS (IPHC).


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samedi 6 juillet 2013

Mariage


Cette semaine on a préparé un mariage ! dans une église évangélique


avant

 



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après quelque mètre de tissu


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et l'abatage de 3 palmier


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et un pied de pendanus

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