Les mois de juin et juillet marquent la période des pics de ponte pour les tortues olivâtres (Lepidochelys olivacea)
en Guyane. C’est aussi une nouvelle opportunité pour les chercheurs du
CNRS (IPHC) et l’association Kwata de collaborer. Cette coopération
s’est traduite par le déploiement de huit émetteurs satellite sur des
tortues olivâtres. Ce matériel doit permettre d’acquérir de nombreuses
informations sur la biologie et l’écologie de l’espèce, et d’aider les
initiatives de conservation.
Quatre des huit tortues parties équipées d'émetteurs satellite © R.Berzins ONCFS
La tortue olivâtre fait partie des trois espèces de tortues marines
pondant chaque année en grand nombre sur les plages de Guyane et plus
particulièrement sur l’Ile de Cayenne. Si la tortue luth bénéficie d’un
effort de suivi et de protection depuis plus de trente ans, la tortue
olivâtre n’a été plus spécifiquement étudiée que depuis 2005.
En 2008, un premier partenariat entre le CNRS et l’association Kwata
avait permis la mise en place de douze balises sur cette espèce, au
départ de l’Ile de Cayenne, permettant d’obtenir des premières
informations sur le comportement (localisation, plongées,…) des tortues
entre deux pontes et notamment avant les fameuses «arribadas». Les
résultats de ce travail peuvent être consultés sur :
http://www.kwata.net/medias/images/upload/Olivatre_2011Journal_of_animal_ecology.pdf
Damien Chevallier du CNRS (IPHC) assisté par l’équipe Kwata, pose
l’un des émetteurs satellite sur une olivâtre (Lepidochelys olivacea).
©A.Brissinger.
C’est au cours de la dernière semaine du mois de Juin 2013 que l’équipe
du CNRS, habituellement basée sur les plages d’Awala-Yalimapo, est venue
sur Rémire-Montjoly. Les objectifs de cette opération sont multiples et
s’inscrivent dans le cadre du Plan National d’Action en faveur des
tortues marines, coordonné par l’Office National de la Chasse et de la
Faune Sauvage (ONCFS). Dans un premier temps, il s’agit de compléter les
données sur les comportements entre deux pontes. Dans un deuxième
temps, ces balises, programmées pour une dizaine de mois
d’enregistrement, devraient permettre d’obtenir des premières données
sur les déplacements et le comportement de plongée au cours de la
migration post-ponte. Enfin, les localisations très précises acquises
grâce à un couplage d’enregistreurs GPS et de transmission Argos
permettront d’identifier les zones d’interactions avec les pêcheries et
de mieux quantifier l’ampleur de cette menace.
Position des tortues le 9 juillet 2013. ©D. Chevallier/CNRS (IPHC).
Pour en savoir plus sur les activités du CNRS cliquez sur le logo :
vendredi 19 juillet 2013
jeudi 18 juillet 2013
samedi 6 juillet 2013
Mariage
Cette semaine on a préparé un mariage ! dans une église évangélique
avant
...
...
...
après quelque mètre de tissu
...
..
et l'abatage de 3 palmier
....
...
...
et un pied de pendanus
....
....
...
Inscription à :
Articles (Atom)